mardi 29 mars 2011

Les réfugiés du nouveau monde "le labyrinthe"

C’est la salle mystère ou l’être en exil arrive devant la plus grande inconnue, le doute de ces réfugiés climatiques prend ici tout son sens : faut-il s’arrêter ou continuer ? La prophétie est-elle le dernier espoir de l’homme ? 

 Mes compagnons de route ont subi toutes sortes d'injures à la nature humaine. Ont-ils été irradiés ?


Après le désert, nous pensions trouver un peu de quiétude. Nous sommes devenus des mutants et nous errons dans le labyrinthe.
Où est le fil d'Ariane ? 
 
Que se passe-t-il ? Quelle est cette lumière dans le lointain ?
Le réfugié trouvera-t-il la sortie du Labyrinthe ?
 Réalisation plexi et lumières de Frank Chicheportiche pour le Labyrinthe de Kambach © photo Fanny

© CLafosse

Les réfugiés environnementaux "Le nouveau Théâtre"

Le chemin parcouru a été long, le temps d'une pause, l'individu se met en scène. Côté jardin, ils seront cinq, côté cour ils ne seront que trois. Les autres se sont perdus sur le chemin... ce parcours initiatique mènera bien quelque part.

Cette dame élégante n'a pas choisi son exil. Au théâtre tout est permis, elle s'imagine un monde meilleur.

Maintenant je n'ai plus peur, je suis peut-être un déraciné mais en coulisse comme sur la scène, je suis acteur de ma vie.

Ces deux individus à l'air captivé regardent probablement le théâtre des opérations. 


Ce personnage semble accablé et bien seul. Serait-ce le roi Lear ?
© CLafosse

Mai des artistes 2011 à Argenteuil

Installation à la chapelle Saint Jean-Baptiste
TRYPTIQUE, une installation visuelle et sonore de KAMBACH et Frank CHICHEPORTICHE

 « Dans toutes les civilisations, les actes les plus intenses de la vie sociale ou personnelle sont scandés de manifestations dans lesquelles la musique joue un rôle médiateur pour élargir les communications jusqu’aux limites du divin» (dictionnaire des symboles)

En entrant dans la chapelle Saint Jean-Baptiste, vous pénétrez dans un lieu où les murs vieux de plus de mille ans ont le mémoire de sons infinis. Inspirés comme ont pu l’être les pèlerins venus se recueillir dans ce lieu de culte, les artistes ont imaginé un dialogue visuel et musical au travers d’un opus à quatre mains, TRYPTIQUE.

KAMBACH propose deux retables où se mêlent ombres et lumières. De l’installation émanent des sons comme autant de chants chuchotés. C’est « Le chant des pèlerins ». Frank CHICHEPORTICHE, lui, réalise un calvaire lumineux, « Le Christ lazer ». 

Lien fraternel et universel, la musique est intemporelle. La bande originale sonore « Le chant des pèlerins » accompagne l’œuvre TRYPTIQUE. Création sonore Jeanne Delplancq et Pablo Villafranca.
Détail Le Christ lazer ©photo Fanny

samedi 29 janvier 2011

Les réfugiés du nouveau monde

Dans sa tourmente, l'homme avance toujours et découvre un lieu inattendu : une scène de théâtre se dévoile à ses yeux. Mais où sont les comédiens ?
L'homme se sentant regardé se retourne et s'aperçoit qu'il n'est pas seul. D'autres réfugiés, figés dans la toile sont ici. Ce sont les nouveaux réfugiés, ceux qui ont cru que la ville pouvait les épargner.
Assemblage de neuf tableaux. (peinture à l'huile)

 Le monstre a pris forme, ceux qui sont là en font partie.
Et pourtant, ils n'ont rien demandé.

 Déforestation, exode, urbanisme exponentiel...
Sommes-nous des robots ?

 Je n'ai pas voulu en arriver là. Je suis perdu.

Après tout la vie est un théâtre. Alors jouons !

 De toute façon, nous n'avons pas le choix. Il faut avancer.

Sens dessus-dessous.

mardi 21 décembre 2010

Les réfugiés environnementaux. Le Songe

Le travail commence par le début mais ne s'achève pas forcément par la fin. Dernière pièce de l'hôtel de Mézières, Le Songe représente l'ultime étape du réfugié environnemental. C'est ici qu'il devra prendre sa décision : arrêter sa route ou la continuer. Une autre issue est possible ; le rêve lui permettra-t-il de s'échapper de cette tourmente ?
Parce que la vie n'a plus de sens pour ces populations déplacées et que la roue tourne toujours, Kambach, nomade de cette exposition, erre dans les pièces et s'autorise à créer la fin du spectacle.
L'univers onirique des aquarelles nous emporte dans un conte des milles et une nuits.
 
 Tout comme les miniatures persanes qu'il réalisait autrefois, Kambach dessine à l'encre de Chine les aquarelles du songe.
 Une fois mise en couleurs, la magie s'installe.
 Le soleil m'attire dans cette nuit ou brille la lune. Je rêve enfin.

lundi 20 décembre 2010

Les réfugiés environnementaux. Le Désert

Une fois séparés de leur terre nourricière, les hommes et femmes déracinés devront traverser des contrées parfois désolées ou plus rien ne pousse. La partie du désert figure la cristallisation des sociétés de consommation qui auront tant usé et abusé des ressources qu'il ne restera rien. Passage obligé du réfugié ; il n'a pas le choix, il faut avancer...


 Les réfugiés prennent forme dans l'univers lugubre de Kambach.

 Ils sont quatre et semblent s'amuser. L'exil est pourtant proche.
 Un mammouth, disparu lui aussi par le fait du réchauffement climatique.
Un des tableaux présenté dans le désert.
© CLafosse

Voyage en Iran

Au cours de son périple de Téhéran à la mer Caspienne, Kambach  a réalisé des aquarelles qui seront visibles à l'hôtel de Mézières  à Eaubonne, en mai 2011. Assemblées ici, elles font l'objet d'une exposition en avant-première dans son atelier.


 "La Terre qui nous a nourris jusqu'à présent est devenue aride,
mon coeur aussi." Ce pourrait être une parole de réfugié...


© CLafosse