Citoyens du monde, intéressés par ce qui nous entoure, nous écoutons la radio, nous lisons les journaux, nous surfons sur Internet, nous prenons l’info où elle se trouve et nous la dévorons. Nous apprenons ainsi qu’il n’est pas bon de manger trop gras et qu’il faut au moins consommer 5 fruits par jour. Boire trop d’alcool ce n’est pas bon non plus. Trier ses déchets relève du bon sens, même si tous nos détritus se retrouvent à l’incinérateur ! Fumer tue aussi…
Quel est ce discours hygiéniste qui pèse tant sur nos têtes ? Qui décide de ce qui est bon pour nous, et quand ce matraquage culpabilisant cessera-t-il ? Face au politiquement correct, Kambach a décidé de dire stop à la déprime et d’avoir, lui aussi, la « RETOX attitude ».
Son projet traite de l’information de masse diffusée auprès du grand public autour de différents thèmes sociaux. Comment les médias nous informent, déforment nos jugements, voire transforment notre vie quotidienne notamment dans nos actes courants de consommation.
Avons-nous tort de nous rebeller contre « l’establishment » d’une société soit-disant bien- pensante ? Et si notre salut et celui de la planète venaient d’une nouvelle vision RETOX ?
DESCRIPTIF DU PROJET
« Le Cube RETOX » est une installation cubique dont les quatre faces latérales représentent une thématique sociale étudiée avec la vision RETOX : « Média Info Intox », « Intox Détox Retox », « Consommation psycho-électrique », « Narcisse ou le Moi médiatique ».
Un serpent enlace l’ensemble de l’oeuvre. Dans certaines tribus de pygmées, le serpent est ramené à son expression première par une simple ligne. Cette ligne, Kambach l’assimile au fil de l’info.
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| "Intox Détox Retox" |
"Média Info Intox"
Avec ses anneaux puissants – presse écrite, radio, TV, Internet, où les nouvelles s'inscrivent en lettres capitales – le serpent de l’information nous hypnotise, nous enserre et nous avale. Des collages de journaux et expressions RETOX courent sur le serpent. Les consommateurs avec leurs bouches béantes semblent se nourrir de l’info.
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| "Narcisse ou le Moi médiatique" |
Recouvert de miroirs, ce panneau joue la transparence. Des visages apparaissent fugitivement, dessinés à l’encre de couleur.
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| "Consommation psycho-électrique" |
Frénésie de consommation psycho-électrique, les visages s’entremêlent dans le chaos sous des lumières psychédéliques.
